Archives mensuelles : décembre 2023

1 jour – 1 photo

Photo d’Alain Séverac

été 1958.

Il y a des scouts qui campaient à Gourbit et quelques jeunes vacanciers et gourbitois.

Mon frère Claude est en short à droite, soutenu par Bernard Rouzoul, au centre Pierrot Lauriac, Gérard Larnaudie qui porte un scout sur le dos et à  gauche un des frères Galy dont je ne me souviens pas du prénom. Je ne sais pas qui est celui qui supporte mon frère.

Gourbit 1878 -1879

JANVIER 1878 : Maire : Carbonne Antoine. Adjoint : Galy Étienne (Joachin). Conseillers municipaux : Builles Jean-Pierre – Builles Étienne – Estèbe François (Chanché) – Galy Joseph (Andrieu) – Franc Antoine(Simour) – Aubin Raneu (Duc) – Laguerre François (Caché) – Estèbe Jean-Napoléon – Builles Gabriel (Clumen) – Ville Achille.

Le 11 avril 1878 : achat de cadres grillagés pour l’affichage des tableaux relatifs aux noms des hommes bons pour le service et de leur affectation. Le 13 mai, demande de rattachement de Gourbit à la poste de Tarascon et non de Saurat raisons évoquées : distance : 8 Km de Tarascon, 20 de Saurat, retard dans le courrier, tarifs plus élevés pour les lettres. Le 15 juillet, il est expressément défendu d’étendre du linge sur les murs ou dans l’enceinte du cimetière et d’y laisser introduire les animaux.

DÉCEMBRE 1878 : Maire : Galy Joseph. Adjoint : Galy Étienne.

Conseillers municipaux Ville Achille – Builles Jean – Builles Gabriel – Franc Antoine – Laguerre François – Builles Étienne – Estèbe Jean-François – Galy Joseph – Aubin Flavien (Duc) – Estèbe Jean-Napoléon.

En 1879 : hiver terrible.

Le 4 mars 1879 : considérant que, dans l’intérêt de sécurité publique et de la libre circulation, il importe de prendre des mesures pour prévenir l’encombrement et les embarras autour des fontaines, dans les rues, passages et lieux publics. Qu’il importe d’assurer, par des précautions convenables, la salubrité des eaux des fontaines et la propreté des rues. Considérant que les réserves qui avoisinent les fontaines sont destinées à servir d’abreuvoirs aux bestiaux et qu’il importe dès lors que l’eau de ces réservoirs ne soit point sale et viciée, il importe également que les bestiaux n’occasionnent aucun mal aux personnes qui vont puiser aux fontaines soit en séjournant autour plus de temps qu’il en faut pour boire soit en s’y rendant sans guide. Il est défendu de laver : linges, légumes et autres objets tel que chaudrons, cruches et ustensiles de cuisines. Il est interdit de mettre des ordures dans les rues et les places publiques, la propreté des rues est laissée à la charge des propriétaires. Été caniculaire.

Gourbit 1934 – 1936

Le 10 mars 1934 : installation du téléphone. Publication par tambour pour la gérance du bureau téléphonique. Le 1er avril 1934,installation du téléphone communal chez Cabibel pour 600 F + l’Assurance Sociale. Le 22 avril, après mésentente du conseil municipal le maire ajourne la question.

Le 8 mars 1935 : demande d’aide de Gourbit au préfet pour calamités publiques suite des dégâts causés par l’ouragan. Le 22 août 1935, M. Laguerre Hyacinthe et Rouzoul Irénée proposent de changer la date de la fête locale. Ils estiment que le deuxième dimanche d’août serait plus propice pour attirer un plus grand nombre d’étrangers et profiter des vacances des enfants de la localité qui ont émigré et retournent au pays de façon saisonnière. Le conseil se range à leur avis : la fête locale aura donc lieu chaque année le deuxième dimanche d’août.

MAI 1936 : Maire : Laguerre Paul. Adjoint : Blazy Joseph. Conseillers municipaux : Franc Henri – Rouzoul Joseph (Machicou) – Goueillé Jean- Baptiste – Galy Paul – Cabibel Florentin – Estèbe Henri (Pastou) – Galy Henri (Papy) – Laguerre Jean-Hyacinthe – Rouzoul Irénée – Laguerre François

En 1936, Gourbit compte 236 habitants.

Le 28 mai 1936 : demande de Goueillé Jean-Baptiste de remettre la fête du village à la Trinité : « rejet ».

En août 1936 : manifestation du front populaire et fête de la paix, défilé à Gourbit, musique en tête assistée de la Municipalité. Recettes : 2 123 F, dépenses : 1 776 F.Le 16 octobre 1936, constitution du comité local en vue de la construction d’un refuge sur les bords de l’étang d’Artax (l’ancien au fond de l’étang maintenant démoli). Le devis des travaux avec la liste des membres du bureau a été envoyé à M. le préfet pour subvention. Une somme de 2 062 F a été recueillie par les membres et 100 F de la commune. Il sera construit par M. Laguerre Hyacinthe.

À ce tarif, on ne fait même pas le tunnel » : les élus ariégeois font monter la pression sur le gouvernement pour le financement de la déviation de Tarascon

https://www.ladepeche.fr/2023/12/14/a-ce-tarif-on-ne-fait-meme-pas-le-tunnel-les-elus-ariegeois-font-monter-la-pression-sur-le-gouvernement-pour-le-financement-de-la-deviation-de-tarascon-11642499.php

Publié le 14/12/2023 à 18:31

Jacques-Olivier Badia

À quelques jours de la présentation du volet Mobilités 2024-2027 du Contrat de plan Etat-Région, les élus ariégeois font monter la pression sur le gouvernement pour qu’il tienne ses engagements financiers sur la déviation de Tarascon. La députée Martine Froger a remis le dossier en main propre au ministre des Transports Clément Beaune le 13 décembre.

« Déviation de Tarascon : début des travaux en 2023 ? »  titrait La Dépêche du 12 janvier 2017, alors que les élus ariégeois planchaient sur le protocole d’itinéraire qui serait validé deux mois plus tard par le Premier ministre Bernard Cazeneuve. Six ans plus tard et une autre signature « premier-ministérielle » dans la poche – celle de Jean Castex, en février 2022 – force est de constater que le premier coup de pioche n’a toujours pas été donné sur la RN 20.

De quoi agacer les élus concernés, alors que le gouvernement doit présenter dans quelques jours le volet Mobilités 2024-2027 du Contrat de plan Etat-Région (CPER). « Le CPER actuel, qui n’est toujours pas signé, est à la hauteur de 7,6 millions d’euros pour l’Etat, indique Alain Naudy, vice-président du conseil départemental en charge des infrastructures. C’est très largement insuffisant, puisque l’Etat doit participer à la déviation de Tarascon à hauteur de 111,6 millions d’euros. À ce tarif, on ne fait même pas le tunnel. »

De l’Ariège à la Catalogne en passant par l’Andorre

Les élus ont donc décidé de monter au créneau. Cinq d’entre eux – Christine Téqui pour le département, Alain Naudy en sa qualité de président de la Communauté de communes de la Haute Ariège, Philippe Pujol pour la communauté de communes du pays de Tarascon, Thomas Fromentin pour l’Agglo Foix-Varilhes et le maire de Tarascon Alain Sutra – ont donc adressé le 6 décembre dernier un courrier demandant au ministre des Transports, Clément Beaune, « d’œuvrer pour que le volet Mobilités 224-2027 […] soit en adéquation avec les engagements financiers et temporels pris par l’Etat […]. Ils ne sont pas les seuls, puisque le gouverneur d’Andorre a également écrit au ministre, accompagné par la Communauté de communes des Pyrénées catalanes et une centaine de maires du territoire.

« Cet axe international qui traverse cette commune n’est qu’une simple rue », pointent les signataires avant d’évoquer sans le nommer le bien connu « bouchon de Tarascon » et ses conséquences. « Ça nuit à l’économie touristique, ça nuit à l’économie tout court, résume Alain Naudy. Tout bloquer à Tarascon, un verrou pareil, ce n’est pas possible. » Le gouvernement, évoque-t-il, craindrait l’arrivée d’une ZAD sur le site. « Mais on ne dérange pas la faune, on ne prend pas de terrain, on fait un tunnel, argumente-t-il. Si on se cale sur la question d’une ZAD, on ne fait plus rien. »

30 millions d’euros pour commencer, mais quand ?

C’est donc ce viatique que la députée de la 1re circonscription de l’Ariège, Martine Froger, a remis dans les mains de Clément Beaune ce mercredi 13 décembre, à l’issue de la séance à l’Assemblée nationale. « Je n’y suis pas allée pour rien puisque je lui demande 30 millions tout de suite », indique l’intéressée. Le premier écot d’un budget estimé à 194 millions d’euros, que l’Etat doit prendre en charge à hauteur de 60 %.

Le ministre, poursuit-elle, lui aurait assuré que le dossier est bien dans les cartons du gouvernement et qu’une réponse sera donnée rapidement. Quand ? « Dans quelques jours », veut croire Alain Naudy. Plutôt après les fêtes, estime prudemment Martine Froger. De belles étrennes pour le territoire.