Andréa de la ferme des Gours avc One le copain de Mya

Photo de l’exposition Gens de Gourbit – Marie Hyvernaud/Pierre Bacquey
La légende de l’étang du Diable
A dessus d’Ambanels se trouvent plusieurs petits étangs, nous les nommons les étangs Bleus.
Le Christ et Saint-Pierre venant d’Artax, atteignirent le bord d’un de ces étangs. Ils furent surpris par les cris d’une algarade.
Une femme, qui n’était autre qu’une brèicho de la vallée de la Courbière, se disputant avec le diable son maître. Le christ tenta en vain de les séparer ; alors Saint-Pierre dégaina et d’un coup d’épée leur trancha à la tête.
Tu as été trop impulsif, lui dit le christ, maintenant répare cela au plus vite, je vais t’aider.
Ils se hâtèrent tant qu’ils soudèrent la tête du diable au corps de la femme et celle de la femme à celui du diable !
C’est depuis ce temps, assure-t-on, que les femmes ont le diable au corps ! Le diable furieux de la méprise fit basculer une pierre énorme dans l’étang qui prit alors le nom d’étang du diable.
Il y a encore peu d’années, les bergers évitaient de s’en approcher avec que leurs troupeaux et surtout évitaient de jeter quoi que se fut dans l’eau craignant que cette eau maudite ne provoque des orages.
MAI 1929 : Maire : Laguerre Paul. Adjoint : Cabibel Florentin.
Conseillers municipaux : Laguerre François – Franc Baptiste – Goueillé Jean-Baptiste – Builles Joseph – Laguerre François – Blazy Joseph – Estèbe Henri (Pastou) – Rouzoul Joseph – Galy Paul (Passole) – Arabeyre Jules.
En 1929 : M.Ruffier de Lapège demande une exonération de la taxe de pacage pour sa jument (taxe jugée illégale) : refusée. Appel au préfet pour demander cette exonération. La crise de 1929 frappe la région. Les denrées de première nécessité se renchérissent et le chômage sévit. La mine du Rancié ferme en 1931, les hauts fourneaux de Tarascon cessent leurs activités.
En 1929 : la ligne de chemin de fer Toulouse – la Tour de Carol est terminée elle a demandé 80 ans.
Le 2 décembre 1930 : création d’un service d’autobus Rabat – Banat – Gourbit avec prolongation à Tarascon. e 26 mars 1930,le conseil municipal nomme M. Vidal Jean à la surveillance de l’eau, la distribution et les concessions aux particuliers.
En 1930 : le mur de la maison de Pauline Planta menace de s’écrouler d’où danger, renseignement à prendre auprès du juge de paix pour sa démolition.
.Le 12 septembre 1931 : surtaxe pour les chiens. Le 15 octobre 1931,demande du percepteur de Tarascon pour que Gourbit choisisse entre la perception de Saurat ou Tarascon : choix unanime : Tarascon.
Le 18 février 1932 : délibération avec Banat pour une ligne d’autobus « Gourbit – Tarascon ».En 1932,loi sur la généralisation des allocations familiales. Été caniculaire.
En 1921, Gourbit compte 346 habitants.
Le 30 juillet 1921 : M. Avid demande l’autorisation d’établir au Pujal « une croix de mission ». Été caniculaire.
Le 21 septembre 1923 : mise en place d’une sablière au quartier de Ribarou sur deux terrains que les propriétaires cédèrent à la commune : 2228A de Pascal Laguerre et 2232A de Builles Joseph Bribou 50 F. L’exploitation d’une carrière de sable permettrait à tous les habitants de mieux entretenir leur demeure. Le 24 septembre 1923, demande d’aide par le préfet pour les victimes de la catastrophe du Japon. Considérant que l’esprit d’humanité est au-dessus de toute considération, décide, malgré le peu de ressources de la commune de Gourbit, de verser la somme de 20 F (terrible tremblement de terre au Japon dans la région de Tokyo Yokchama suivit d’un incendie et d’un raz de marée. 100 000 personnes périssent). Mais transmission des regrets du conseil municipal, car l’initiative du groupement de secours pour le Japon n’a pas un caractère officiel, le gouvernement français laissant ce soin à une organisation particulière, un syndicat de messe parisienne n’ayant pas le droit d’offrir une aide, précieuse certes, au nom du pays et des municipalités.
En 1924 : ! Le 24 août 1924, achat d’une horloge mécanique à 2 corps de rouages à sonnerie marchant 2 à 4 jours pour 1 900 F + 500 F pour l’installation et la garantie.
MAI 1925 : Maire : Laguerre Paul. Adjoint : Cabibel Florentin. Conseillers municipaux : Builles Sernin – Estèbe Henri – Laguerre Henri – Estèbe Gaston – Arabeyre Jules – Laguerre Alphonse – Malacamp Henri – Galy François – Blazy Joseph – Ville Joseph.
Le 4 mars 1926 : recensement, agent désigné : M. Delpla pour 180 F. Cette même année, mise en vente de la maison commune pour 6 000 F. Le 25 mars 1926,à la demande du maire de Bélesta, la commune de Gourbit donne un avis favorable pour le projet de chemin de fer Mont-Louis – Quillan avec raccord à Bélesta.
Le 10 mai 1926 : acceptation de la demande de M.Cabibel pour un barrage au ruisseau du moulin. Le 21 août 1926, une lettre est adressée au préfet pour demander l’autorisation de détruire les sangliers qui ruinent les récoltes et obligent l’abandon de cultures dans certains champs. Novembre 1926, journées de prestations 9 F pour les hommes et 7 F pour les femmes.