Archives de catégorie : Culture

1 Jour – De la pub

L’histoire ne se passe pas à Gourbit, mais en Colombie. Il s’agit de la nouvelle version de COMUNA 13. Disponible sur Amazon, à Gourbit, ou en me le demandant. Et je suis entrain d’écrire la suite.

Année 2020, Sébastien Rafeou, un ancien flic français ayant eu dans le passé des problèmes avec l’IGPN, est guide touristique en Colombie. Lors d’une visite dans le quartier de la Comuna 13 à Medellin, une vieille dame avec qui il avait fini par sympathiser, lui donne un mystérieux pendentif et lui demande de la rejoindre le lendemain. Elle souhaite lui parler du secret de Griselda Blanco, première narco-trafiquante assassinée en 2012. Le lendemain, en revenant la voir, il découvre son cadavre, affreusement mutilé !
Sébastien finit par faire expertiser le bijou donné ; celui-ci est pré-incaïque, et issu d’une tribu qui vivait près d’un lac, en Colombie, où la légende situerait l’Eldorado….
Lors de l’enterrement de la vieille dame, Sébastien fait la connaissance de sa petite-fille, une ancienne des FARCS reconvertie dans la politique. Ils décident de s’associer pour découvrir le secret de Griselda Blanco.
Seulement, ils ne sont pas les seuls à vouloir trouver le trésor de l’Eldorado…

1 Jour – 1 Chanson

Comme il pleut, comme Fabrice ma abandonné, je continue à faire joujou avec l’IA musicale. Les paroles sont de moi, mais pas la musique, ni le chanteur.

Comme Facebook m’a décojnecté faut pouvez faire circuler la chanson

Couplet 1 :
Au creux des montagnes, tout près des étoiles
Y’a un coin de paradis, loin de la capitale
C’est Gourbit qu’on appelle, avec ses airs tranquilles
Où l’étang d’Artax se reflète si fragile
Sur la place du village, quand l’été fait la fête
Les rires et les danses résonnent à tue-tête
Sous les platanes, on refait le monde
Avec cèpes et morilles et du vin qui l’inonde

Refrain :
I cal ana, on se retrouve ici
Entre ces pierres anciennes, ce bout d’Ariège joli
I cal ana, nos souvenirs reviennent
À Gourbit, mon village, c’est là que tout m’entraîne

Couplet 2 :
Les sentiers nous guident à travers les forêts
On ramasse les champignons, les paniers sont pleins à craquer
Le vent dans les sapins, chante une vieille chanson
Celle qu’on fredonnait, quand on était garçons
Et la fête sur la place fait vibrer les lampions
On danse sous les étoiles jusqu’à perdre la raison
C’est ici que nos cœurs se sentent à leur maison
Entre les cimes et l’eau, au son des accordéons

Refrain :
I cal ana, on se retrouve ici
Entre ces pierres anciennes, ce bout d’Ariège joli
I cal ana, nos souvenirs reviennent
À Gourbit, mon village, c’est là que tout m’entraîne

Pont :
Quand l’hiver se dessine sur les toits enneigés
On attend le printemps pour mieux recommencer
Les soirées près du feu, les histoires d’autrefois
Nous rappellent que Gourbit, c’est bien plus qu’un endroit

Refrain final :
I cal ana, on se retrouve ici
Entre ces pierres anciennes, ce bout d’Ariège joli
I cal ana, nos souvenirs reviennent
À Gourbit, mon village, c’est là que tout m’entraîne

Outro :
C’est là que tout m’entraîne…
À Gourbit, mon village…
C’est là que tout m’entraîne…

1 Jour – Nadau à Paris

Au Grand Rex, Joan de Nadau subjugue les Parisiens (et François Bayrou)

Par Victoire Lemoigne

Publié le 28 février à 15h59, mis à jour le 28 février à 15h59

Au Grand Rex, Joan de Nadau subjugue les Parisiens (et François Bayrou)

https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/au-grand-rex-joan-de-nadau-subjugue-les-parisiens-et-francois-bayrou-20250228

NOUS Y ÉTIONS – Pendant deux heures au Grand Rex, le chanteur occitan a confirmé hier, 27 février, le renouveau du béarnais dans une ambiance extraordinaire.Passer la publicité

«Mon histoire ? C’est le contre-voyage du saumon. On m’a donné l’école républicaine, je suis remonté à la source. » Son béret gascon vissé sur la tête, Joan de Nadau nous reçoit quelques heures avant de remplir le Grand Rex. Michel Sardou avait fait «les deux écoles», Michel Maffrand – son nom d’origine – a pris «tous les lundis le car pour aller au lycée qui le sortait de son pays», mais il est resté un enfant de Cier-de-Luchon, son village des Pyrénées. En 2023, au Zénith de Pau, Nadau célébrait le cinquantenaire de son groupe inclassable, quelque part entre rock et tradition gasconne.

«Si ma carrière a duré aussi longtemps, c’est que je n’ai jamais été à la mode. Je ne pouvais pas être démodé !», plaisante-t-il avec l’humilité tranquille qui le caractérise. «On fait les arènes de Bayonne cet été, c’est plein depuis trois mois…», s’étonne-t-il encore. Ce soir, la capitale s’enflamme. Celle-là même qu’il disait être pour lui «l’outre-mer» à notre premier coup de fil. Dans la salle, une forêt de bérets occitans, de croix jaune et rouge, et un public qui connaît chaque parole par cœur.

L’amour du «pays»

Dans la voix chantante et pleine de pédagogie de cet ancien professeur, le Béarn est palpitant, vécu, charnel. Son «pays», c’est cette terre de montagnes, de ruisseaux sinueux et des trois hautes vallées pyrénéennes d’Ossau, Aspe et Barétous. Nadau est un conteur hors pair. Qu’importe que ses histoires ne se murmurent pas au coin d’un feu de bois ou dans un salon en pierre apparente, mais au milieu des fauteuils pourpres du Grand Rex. «Quand je parle d’un pays, ce n’est pas un pays avec des frontières. C’est l’endroit où on a été aimé, nous explique-t-il malicieusement. Ça peut être une cage d’escalier, une caravane qui s’en va sur la route, un chemin de terre ou une simple cabane.» 

L’hymne «Aqueras Montanhas» est rapidement repris en chœur par le public. Et par François Bayrou, assis dans les premiers rangs. Annonçant sa candidature aux Présidentielles en 2006, le Premier ministre – actuel maire de Pau – n’avait-il pas entonné cet hymne du Béarn à la fin de son discours ? Le groupe enchaîne avec une dizaine de chansons traditionnelles. Avec «l’Immortèla», il raconte une dure montée pour aller cueillir un edelweiss, et pour aller «chercher le pays». «Patapim, patapam/ Non sèi d’on ei sortida on m’a pas briga espiat/ E m’èi pergut suu pic/ E la hami e la set» chante-t-il encore dans L’Encantada, désormais chant officiel de la course landaise, joué au Tournoi des Six nations.

Faut-il voir dans cette mise à l’honneur des particularismes régionaux la nostalgie d’un âge d’or, fait de fêtes de villages et de pastorale occitane ? Voilà qu’on s’y tromperait à nouveau. «La magie, c’est qu’on n’est ni dans le combat, ni dans le regret», confie une jeune participante du concert. «En sortant, on se dit simplement : pourquoi on n’a pas ça plus souvent ?» Avec Nadau, le paysage est à taille humaine, et on peut se l’approprier. «Quand il y a une injonction de renier là d’où on vient, vous ne pouvez pas être bien dans la vie.» Dès lors, peu importe la ville ou le village, le béton ou la terre. «Dans mon village, je pense le monde aussi bien qu’ici.» Et il vient avec «enthousiasme» à Paris où les rues ont le visage des «personnages imaginaires de ses lectures». Jules Vallès, Victor Hugo…

Transmission du béarnais

La multitude de voyelles en finale des mots donne au béarnais une douceur extraordinaire. Pourquoi sauver ce dialecte méridional ? «Un peu d’honneur, ça ne fait pas de mal», nous répond-il simplement. Longtemps, cette langue fut interdite, humiliée. Un jour, il va voir sa grand-mère lui expliquant qu’il veut réapprendre ce dialecte. «Ah non, il ne faut pas faire ça, ce n’est pas bien !» lui répond-elle. «C’était la langue de toute sa vie, mais on lui en avait fait en avoir honte. À la fin du XIXe siècle, tous les patois sont éradiqués à l’école. Vous imaginez toute la culpabilisation derrière, pour en arriver là ? On aurait dû réparer ce qu’il s’est passé.»

C’est grâce à Gilbert Narioo, ardent défenseur de la langue, décédé l’année dernière, qu’il apprend alors le béarnais. «C’est difficile de lutter contre l’éléphant médiatique, nous, on est des petites souris.» Les écoles bilingues Calandreta, nées à Pau en 1980, sont pourtant aujourd’hui 70 en France. Et ses petits-enfants parlent béarnais. «Je leur dis souvent qu’ils seront les plus riches du monde s’ils conservent cela. C’est d’une richesse incroyable.» Beaucoup témoignent de ce nouvel engouement pour les langues régionales. «Le vent tourne, c’est en train de revenir», se réjouit Maylis, venue au concert avec un drapeau corse. Et Nadau de s’étonner : «Avant c’étaient les plus vieux qui amenaient les jeunes. Désormais ce sont les jeunes qui amènent leurs grands-parents.»

Alors, il chante, encore et toujours, et ne se prend jamais au sérieux sur scène. Son humour est tendre, souvent impertinent. Une femme «gracieuse comme un hibou», un conseil municipal qui n’a rien à envier aux tragédies de Racine, le lâcher d’un ours dans un village de la région en 2008… tout y passe. Et la salle passe d’un silence quasi-religieux aux rires en un clin d’oeil. Nadau négocie auprès des musiciens une dernière chanson à coup d’une «prime de pénibilité» puis de «de litres de gasoil», avant d’arriver avec une pancarte «49.3». Le public hèle alors le Premier ministre. Qu’en pense-t-il ? On ne saura pas. La soirée s’achève à l’harmonica, sur un air de la vallée d’Aspe. Mais qui parle d’achever ? Le concert terminé, voilà que le public reprend à lui seul «Mon Dieu que je suis à mon aise, quand j’ai ma mie auprès de moi». 

1 Jour – Philippe Ward

Article du journal La Dépêche Correspondant du Gers

Lannepax. Jolie rencontre avec l’écrivain Philippe Ward – ladepeche.fr

Lannepax. Jolie rencontre avec l’écrivain Philippe Ward

Laetitia Barbero, la présidente de la bibliothèque, a accueilli l’auteur français, don’t les ouvrages naviguent entre fantastique et policier.

On notera que de nombreux auteurs ont été invités cette année à la bibliothèque et il faut également souligner que c’est grâce à François Darnaudet, ce professeur de mathématiques à la retraite. Ce dernier est né à Auch, et réside à Lannepax, depuis de nombreuses années. Ce dernier invite chaque fois des écrivains, du Sud-Ouest, qui sont ses amis. Il faut dire que cela fait 40 ans qu’il connaît ce monde de l’écriture, étant lui aussi écrivain. Les lecteurs et autres amateurs de culture ont pu dialoguer avec Philippe Ward. Ce pseudonyme, il l’a choisi en hommage à H. P. Lovecraft, dont la nouvelle intitulée « L’affaire Charles Dexter Ward » l’a profondément marqué lors de sa lecture. L’auteur a dit au public installé dans l’annexe de la mairie : « Mon nom est Philippe Laguerre ! Au plus grand désespoir de ma mère, qui m’en a toujours voulu, j’ai voulu américaniser mon nom, pensant à la gloire, que cela pouvait m’apporter ! J’ai une excuse, j’ai démarré dans l’écriture, alors que j’avais tout juste 18 ans ! ». Pour faire plaisir à sa maman, Philippe Ward a écrit un roman avec son vrai nom : « J’ai été 6 fois à New-York, que j’ai adoré. Cela m’a donné envie d’écrire un livre, qui s’intitule ‘Manhattan Maryline’qui parle de cette belle actrice ! ». Ariégeois de cœur, Philippe Ward, à la question, comment vient l’idée d’écrire un roman ? a répondu du tac au tac : « En lisant la Dépêche du Midi, je trouve des idées de roman ! Si je la lis aujourd’hui, je vous trouve deux idées de roman ! Cela est la vérité vraie ! »

Philippe Ward, est né le 13 juillet 1958, à Bordeaux en Gironde. Il vit désormais à Pamiers, en Ariège. Il est par aussi directeur de collection des éditions Rivière Blanche et il coécrit très régulièrement avec la traductrice et auteur Sylvie Miller. Au fil des ans, il a ainsi publié 30 romans, dont la série « Lasser, détective des dieux », aux Romans indépendants, « Magie rouge » chez Trash édition en 2014, « Danse avec le taureau : serial killer aux fêtes de Bayonne », aux éditions Wartbergen 2015. En 2000, il a remporté le prix Masterton dans la catégorie roman français, pour son ouvrage « Irrintzina » . En 2013, le prix Actus, catégorie littérature, est venu récompenser « Lasser Détective des dieux », qui il a coécrit avec Sylvie Miller.