
Archives de catégorie : Culture
Pour vos cadeaux de Noël
1 Jour – 1 Livre
Vous cherchez une lecture de saison ? une lecture d’actualité ?
Pensez à « Père Noël Academy » qui fait partie du sommaire de Noir Duo 2 de Sylvie Miller et Philippe Laguerre-Ward.
https://riviereblanche.com/blanche-2223-noir-duo-2.html
Vous ne regarderez plus ce télé-crochet de la même manière. Quand au Père-Noël…

Les noms de famille les plus portés en Ariège (1891-1915)
Pour le savoir vous pouvez aller sur ce site
de 1891 à 1915
Cadeaux de Noël
Corinne Lacassin
2 h ·
Les prochaines carafes que vous pourrez retrouver avec leur parure d’émail le week-end du 16 et 17 décembre.

Le nouveau roman de Martine Claustres
Les Gourbitoises ont du talent ;
Vient de paraître aux Éditions ACALA le petit dernier de Martine Claustres » Nous n’irons plus au lac… »
Du suspense en perspective…
Qui a tué Colombe, cette jeune comédienne sans histoire qui randonnait en Ariège, sur le chemin d’Artax ?
Simon chargé de l’enquête, percera-t’il le mystère qui entouré Colombe et découvrira-t-il le secret qu’elle cache et qui luia coûté la vie ?

Pour vos cadeaux de Noël
Corinne Lacassin
Noël approche à grands pas!
Pour vos cadeaux, ou pour votre simple curiosité, je vous invite à l’atelier les 16 et 17 décembre.
Donc rendez-vous aux Forges d’Orlu.

Ferrières-sur-Ariège. Troisième édition des Rencontres littéraires
Ferrières-sur-Ariège. Troisième édition des Rencontres littéraires
Vendredi 17 novembre, sous la houlette de Gilles Castroviejo, conseiller municipal et écrivain de Ferrières, a eu lieu la troisième édition des Rencontres littéraires de ce village. José Barbosa et Philippe Ward, auteurs, étaient les deux invités (Christian Louis, absent en raison d’un empêchement majeur de dernière minute).
José Barbosa, a eu une vie professionnelle et syndicale bien remplie, notamment comme éleveur de moutons pendant une trentaine d’années à Lordat. Il s’adonne maintenant à sa passion de l’écriture entre un chalet au bord de l’Ariège et le Portugal. Avec ses parents, il a quitté ce pays à l’âge de sept ans pour la France, plus précisément la Lorraine. Il raconte cette transition parfois douloureuse dans son premier ouvrage « Saudades », paru en 2020 : apprentissage de la langue française, un peu plus tard travail dans la métallurgie, la rude vie de sa famille pendant les premières années, etc.
eu après ce récit autobiographique, parait, en 2021, « Les Templiers de Montségur… sur la trace du trésor des Cathares ». Un an avant la chute de Montségur, Armand de Périgord, grand Maître de l’Ordre du Temple en poste en Palestine envoie trois chevaliers en mission secrète à Montségur pour tenter de s’emparer du fameux trésor cathare. En 2023, voici « Les blancs manteaux… l’énigme des Templiers », décimés le vendredi 13 octobre 1307. Ces deux romans passionnants oscillent entre réalité historique et imaginaire romanesque.
José Barbosa a déjà abordé plusieurs domaines de la littérature car il a publié deux livres illustrés pour la jeunesse mais aussi deux recueils de poésie. Il promet un tome III autour des Templiers ainsi qu’une suite à « Saudades ».
Philippe Ward, pseudonyme littéraire de Philippe Laguerre, est un écrivain prolifique car il a déjà publié près de soixante ouvrages. Son premier livre, paru en 1997, reste un grand succès : « Artahé le dieu ours ». Il le doit au fameux « Bob Morane » de Henri Vernes. Le fantastique, c’est l’inattendu et l’impossible qui surgissent dans la réalité de la vie quotidienne.
Il a écrit deux « polars » autour du rugby à Perpignan : « Meurtre à Aimé Giral » (rugby à 15) et « Dans l’antre des dragons » (rugby à 13). ainsi que « Danse avec le taureau », roman sur la tauromachie.
Séverine Galus, une photoreportrice d’émotions qui met en lumière sa fille porteuse de trisomie 21
Article parue dans La Dépèche
Elle était un des trois photographes de l’exposition de Gourbit : Ariège Terre de Photographes réalisée par l’asociation I Cal anar’t
L’amour rend aveugle », ce qui peut être un sacré handicap pour une photographe. Mais Séverine Galus inspirée par sa fille, nous rend la vue.
Amour, handicap, les mots sont lâchés. Séverine Galus, photographe professionnelle, installée à Foix et formée au très réputé club photo de cette ville, expose en ce moment à la médiathèque de Castillon. Une série en noir et blanc, réalisée sur plusieurs années et qui met en lumière sa fille, Sidonie, porteuse de trisomie 21.
Un sujet difficile, surtout pour une mère qui a su se dégager de l’amour filial qu’elle porte sur sa fille pour garder, sans mauvais jeux de mots, son objectif : « Démontrer que la beauté réside dans la diversité, que l’amour et l’acceptation sont les clés pour embrasser pleinement la vie, quelle que soit la différence. » Journaliste durant quinze ans au Québec, Séverine sait que « les mots, mêmes forts, n’ont pas cette force émotionnelle, quasi instinctive, que peut procurer une photographie. » Les siennes sont à la fois douces et puissantes.
Montrer les émotions de sa fille
Elles montrent Sidonie dans des moments de joie, de concentration, de découverte et d’expression de soi. Une petite fille sensible, joyeuse ou triste, amusée ou amusante, en somme, vivante. « Je veux montrer que les émotions, malgré le handicap, sont celles d’une petite fille comme les autres », expose la photographe. Les jeux de lumière et d’ombre du noir et blanc accentuent les émotions, créant une complicité immédiate entre le sujet et le spectateur.
Chaque image raconte une histoire d’amour entre une mère et sa fille, une histoire de force et de beauté. Il faut avouer que la photographe n’est pas la première venue, maintes fois primée et remarquée par les plus grands. Après cette visite en Couserans, organisée par le « zoom photographique » l’exposition partira sur Montpellier à la galerie « le bar à photos » haut lieux de la photographie en Occitanie. Cette exposition sera visible jusqu’au 22 décembre à la médiathèque de Castillon.
Le passionné d’astronomie Philippe Tosi réalisera bientôt son plus grand rêve : construire un observatoire à Vicdessos, en Ariège
Article du journal La Dépêche
Clémentine Rivière
7–9 minutes
l’essentiel Passionné d’astronomie depuis l’enfance, Philippe Tosi, qui propose des journées et nuits d’observation du ciel depuis plus de 25 ans, va bientôt concrétiser son rêve : celui de construire, d’ici deux ans, un observatoire dans la vallée de Vicdessos, en Ariège.
Quand il commence à parler de sa passion, plus rien ne l’arrête. Pour cela, il faudrait sûrement le laisser derrière son télescope des heures durant à admirer les étoiles. Philippe Tosi c’est un gros dossier en Ariège, il le dit lui-même. Un nom loin d’être inconnu puisque ce féru d’astronomie fascine : il fabrique depuis l’âge de 13 ans ses propres télescopes. C’est donc non sans une certaine excitation que l’astronome vient d’acquérir un terrain de 1300m², à Vicdessos, pour construire un observatoire. Le deuxième en Ariège après celui de Sabarat.

En attendant, depuis plus de 25 ans, un peu comme un nomade, cet homme volubile d’une cinquantaine d’années balade avec lui ses télescopes pour proposer des observations de jour comme de nuit au port de l’Hers, à la station de ski du Goulier ou encore sous la halle de Vicdessos. « Même en été quand on est sur un parking goudronné, l’air est tellement bon ici, en Ariège, que les images ne sont pas affectées. Les conditions sont assez fantastiques », reconnaît, sourire aux lèvres, Philippe Tosi, qui est également conférencier et responsable animation du planétarium de Nîmes où il conçoit et présente des séances pour le public et les groupes scolaires.
Grand écran de projection et télescopes transportables
Mais le conférencier fait régulièrement des allers-retours car chez lui c’est bien à Vicdessos où il vit dans la maison de ses grands-parents. Un village d’à peine 600 âmes. Ces derniers tenaient l’ancienne coopérative à Auzat. « Quand j’ai eu 7 ans, mon grand-père m’a montré la lune à travers ses anciennes paires de jumelles de l’armée. Elles possèdent une qualité d’observation que n’ont pas des jumelles modernes. C’est à ce moment-là que j’ai eu le déclic. Vous avez le ciel étoilé et vous pouvez distinguer tous les cratères, c’était incroyable », se remémore-t-il. Aujourd’hui, ce ciel d’une rare qualité, il l’observe en 3D avec une paire de jumelles beaucoup plus imposante. « Plus ça va, plus que je trouve que c’est lourd », glisse-t-il toutefois en riant. C’est d’ailleurs à quelques pas de sa maison familiale que son nouvel observatoire verra le jour.

« On ne savait pas que le terrain était à vendre, alors quand je l’ai appris, je n’ai pas hésité une seconde ! », précise le professionnel déjà conquis par ce terrain vierge recouvert d’herbe et présentant moins de turbulences au niveau du sol pour des images encore plus impressionnantes. Le bâtiment de catégorie 5 pourra accueillir une vingtaine de personnes. Il disposera d’un étage avec un toit ouvrant pour accéder à quatre télescopes. La salle du rez-de-chaussée permettra quant à elle de se regrouper et de pouvoir observer sur un écran de projection les images retransmises en à peine trente secondes. Un dispositif possible grâce au boîtier du conférencier fixé directement au télescope. « C’est un peu le clou du spectacle car les gens pourront repartir avec leurs images. L’avantage de l’appareil photo, c’est qu’il accumule la lumière, on peut distinguer plus de détails à l’œil », précise Philippe.

Et pour les personnes en situation de handicap notamment, le professionnel a déjà tout prévu : le télescope descendra directement à eux. Le public disposera en effet d’une plateforme d’observation de 25m² à l’extérieur du bâtiment avec des télescopes transportables.
Une future collaboration avec le CNRS de Grenoble
Cet engouement il n’est pas le seul à l’avoir, la mairie et les habitants ont hâte de voir ce bâtiment sortir de terre. « C’est un projet auquel personne n’avait pensé jusqu’à maintenant car ce n’était pas la culture du département, ici on est plutôt dans un coin sportif avec le ski, les randonnées, le VTT, le parapente. Moi ça fait plusieurs années que j’essaie d’implanter cette passion ici, et maintenant, on officialise la chose », souligne le responsable. L’observatoire devrait prendre forme d’ici deux ans.
Même si Philippe s’est baladé un peu partout en Europe et même jusqu’en Norvège, aux îles Fortun, pour admirer les différents ciels, il n’a jamais eu envie de quitter définitivement cette vallée où il a toutes ses racines. Dans cette maison familiale, il dévoile ainsi ses télescopes fabriqués dans son atelier de Nimes. Il compte bien créer un second atelier dans son nouvel observatoire, à l’abri des regards. Au total, il a fabriqué de ses mains 18 télescopes nécessitant pour chacun pas moins de huit mois de travail comme ce télescope Dobson qu’il embarque toujours avec lui. « C’est un instrument très vite monté et installé, ça a été conçu par John Dobson dans les années 80. La configuration optique est faite d’un miroir parabolique avec un faisceau replié. Un système conçu par Newton en 1654 et qui marche toujours ! « , dit-il en riant.


Éclipse totale solaire d’un million de degrés, extinction d’une étoile, nébuleuse en tête de cheval ou coucher de lune, Philippe en a pris plein la vue depuis toutes ces années mais peu importe, dès qu’il regarde les milliers de photos sur son ordinateur, ses yeux s’écarquillent. Il commente et retrace le spectacle 100% naturel qu’il vit tous les jours.
D’ailleurs, le conférencier va très prochainement travailler avec le Centre national de recherche scientifique (CNRS) de Grenoble qui propose un bulletin de météo solaire dans plusieurs pays d’Europe et d’Afrique. « L’objectif sera de faire des photos du soleil en haute résolution et de participer à cette prévention météo », se réjouit déjà le passionné.
Pour en savoir plus et se renseigner sur les différentes cessions d’observation du ciel, rendez-vous sur le site internet de Philippe Tosi : photoastro.com.