Archives de catégorie : Culture

Le nouveau roman de Martine Claustres

Les Gourbitoises ont du talent ;

Vient de paraître aux Éditions ACALA le petit dernier de Martine Claustres  » Nous n’irons plus au lac… »

Du suspense en perspective…

Qui a tué Colombe, cette jeune comédienne sans histoire qui randonnait en Ariège, sur le chemin d’Artax ?

Simon chargé de l’enquête, percera-t’il le mystère qui entouré Colombe et découvrira-t-il le secret qu’elle cache et qui luia coûté la vie ?

Ferrières-sur-Ariège. Troisième édition des Rencontres littéraires

Ferrières-sur-Ariège. Troisième édition des Rencontres littéraires

Vendredi 17 novembre, sous la houlette de Gilles Castroviejo, conseiller municipal et écrivain de Ferrières, a eu lieu la troisième édition des Rencontres littéraires de ce village. José Barbosa et Philippe Ward, auteurs, étaient les deux invités (Christian Louis, absent en raison d’un empêchement majeur de dernière minute).

José Barbosa, a eu une vie professionnelle et syndicale bien remplie, notamment comme éleveur de moutons pendant une trentaine d’années à Lordat. Il s’adonne maintenant à sa passion de l’écriture entre un chalet au bord de l’Ariège et le Portugal. Avec ses parents, il a quitté ce pays à l’âge de sept ans pour la France, plus précisément la Lorraine. Il raconte cette transition parfois douloureuse dans son premier ouvrage « Saudades », paru en 2020 : apprentissage de la langue française, un peu plus tard travail dans la métallurgie, la rude vie de sa famille pendant les premières années, etc.

eu après ce récit autobiographique, parait, en 2021, « Les Templiers de Montségur… sur la trace du trésor des Cathares ». Un an avant la chute de Montségur, Armand de Périgord, grand Maître de l’Ordre du Temple en poste en Palestine envoie trois chevaliers en mission secrète à Montségur pour tenter de s’emparer du fameux trésor cathare. En 2023, voici «  Les blancs manteaux… l’énigme des Templiers », décimés le vendredi 13 octobre 1307. Ces deux romans passionnants oscillent entre réalité historique et imaginaire romanesque.

José Barbosa a déjà abordé plusieurs domaines de la littérature car il a publié deux livres illustrés pour la jeunesse mais aussi deux recueils de poésie. Il promet un tome III autour des Templiers ainsi qu’une suite à « Saudades ».

Philippe Ward, pseudonyme littéraire de Philippe Laguerre, est un écrivain prolifique car il a déjà publié près de soixante ouvrages. Son premier livre, paru en 1997, reste un grand succès : « Artahé le dieu ours ». Il le doit au fameux « Bob Morane » de Henri Vernes. Le fantastique, c’est l’inattendu et l’impossible qui surgissent dans la réalité de la vie quotidienne.

Il a écrit deux « polars » autour du rugby à Perpignan : «  Meurtre à Aimé Giral » (rugby à 15) et « Dans l’antre des dragons » (rugby à 13). ainsi que «  Danse avec le taureau », roman sur la tauromachie.

Séverine Galus, une photoreportrice d’émotions qui met en lumière sa fille porteuse de trisomie 21

Article parue dans La Dépèche

https://www.ladepeche.fr/2023/11/10/severine-galus-une-photoreportrice-demotions-qui-met-en-lumiere-sa-fille-porteuse-de-trisomie-21-11570444.php

Elle était un des trois photographes de l’exposition de Gourbit : Ariège Terre de Photographes réalisée par l’asociation I Cal anar’t

L’amour rend aveugle », ce qui peut être un sacré handicap pour une photographe. Mais Séverine Galus inspirée par sa fille, nous rend la vue.

Amour, handicap, les mots sont lâchés. Séverine Galus, photographe professionnelle, installée à Foix et formée au très réputé club photo de cette ville, expose en ce moment à la médiathèque de Castillon. Une série en noir et blanc, réalisée sur plusieurs années et qui met en lumière sa fille, Sidonie, porteuse de trisomie 21.

Un sujet difficile, surtout pour une mère qui a su se dégager de l’amour filial qu’elle porte sur sa fille pour garder, sans mauvais jeux de mots, son objectif : « Démontrer que la beauté réside dans la diversité, que l’amour et l’acceptation sont les clés pour embrasser pleinement la vie, quelle que soit la différence. » Journaliste durant quinze ans au Québec, Séverine sait que « les mots, mêmes forts, n’ont pas cette force émotionnelle, quasi instinctive, que peut procurer une photographie. » Les siennes sont à la fois douces et puissantes.

Montrer les émotions de sa fille

Elles montrent Sidonie dans des moments de joie, de concentration, de découverte et d’expression de soi. Une petite fille sensible, joyeuse ou triste, amusée ou amusante, en somme, vivante. « Je veux montrer que les émotions, malgré le handicap, sont celles d’une petite fille comme les autres », expose la photographe. Les jeux de lumière et d’ombre du noir et blanc accentuent les émotions, créant une complicité immédiate entre le sujet et le spectateur.

Chaque image raconte une histoire d’amour entre une mère et sa fille, une histoire de force et de beauté. Il faut avouer que la photographe n’est pas la première venue, maintes fois primée et remarquée par les plus grands. Après cette visite en Couserans, organisée par le « zoom photographique » l’exposition partira sur Montpellier à la galerie « le bar à photos » haut lieux de la photographie en Occitanie. Cette exposition sera visible jusqu’au 22 décembre à la médiathèque de Castillon.

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Le passionné d’astronomie Philippe Tosi réalisera bientôt son plus grand rêve : construire un observatoire à Vicdessos, en Ariège

Article du journal La Dépêche

https://www.ladepeche.fr/2023/11/09/le-passionne-dastronomie-philippe-tosi-realisera-bientot-son-plus-grand-reve-celui-de-construire-un-observatoire-a-vicdessos-en-ariege-11567135.php

Clémentine Rivière

7–9 minutes


l’essentiel Passionné d’astronomie depuis l’enfance, Philippe Tosi, qui propose des journées et nuits d’observation du ciel depuis plus de 25 ans, va bientôt concrétiser son rêve : celui de construire, d’ici deux ans, un observatoire dans la vallée de Vicdessos, en  Ariège.

Quand il commence à parler de sa passion, plus rien ne l’arrête. Pour cela, il faudrait sûrement le laisser derrière son télescope des heures durant à admirer les étoiles. Philippe Tosi c’est un gros dossier en Ariège, il le dit lui-même. Un nom loin d’être inconnu puisque ce féru d’astronomie fascine : il fabrique depuis l’âge de 13 ans ses propres télescopes. C’est donc non sans une certaine excitation que l’astronome vient d’acquérir un terrain de 1300m², à Vicdessos, pour construire un observatoire. Le deuxième en Ariège après celui de Sabarat.

L'astronome Philippe Tosi à l'endroit où sera construit son observatoire de Vicdessos d'ici deux ans
L’astronome Philippe Tosi à l’endroit où sera construit son observatoire de Vicdessos d’ici deux ans Photo Clémentine Rivière

En attendant, depuis plus de 25 ans, un peu comme un nomade, cet homme volubile d’une cinquantaine d’années balade avec lui ses télescopes pour proposer des observations de jour comme de nuit au port de l’Hers, à la station de ski du Goulier ou encore sous la halle de Vicdessos. « Même en été quand on est sur un parking goudronné, l’air est tellement bon ici, en Ariège, que les images ne sont pas affectées. Les conditions sont assez fantastiques », reconnaît, sourire aux lèvres, Philippe Tosi, qui est également conférencier et responsable animation du planétarium de Nîmes où il conçoit et présente des séances pour le public et les groupes scolaires. 

Grand écran de projection et télescopes transportables 

Mais le conférencier fait régulièrement des allers-retours car chez lui c’est bien à Vicdessos où il vit dans la maison de ses grands-parents. Un village d’à peine 600 âmes. Ces derniers tenaient l’ancienne coopérative à Auzat. « Quand j’ai eu 7 ans, mon grand-père m’a montré la lune à travers ses anciennes paires de jumelles de l’armée. Elles possèdent une qualité d’observation que n’ont pas des jumelles modernes. C’est à ce moment-là que j’ai eu le déclic. Vous avez le ciel étoilé et vous pouvez distinguer tous les cratères, c’était incroyable », se remémore-t-il. Aujourd’hui, ce ciel d’une rare qualité, il l’observe en 3D avec une paire de jumelles beaucoup plus imposante. « Plus ça va, plus que je trouve que c’est lourd », glisse-t-il toutefois en riant. C’est d’ailleurs à quelques pas de sa maison familiale que son nouvel observatoire verra le jour.

Un vortex solaire dans la vallée de Vicdessos
Un vortex solaire dans la vallée de Vicdessos Photo DR – Philippe Tosi

« On ne savait pas que le terrain était à vendre, alors quand je l’ai appris, je n’ai pas hésité une seconde ! », précise le professionnel déjà conquis par ce terrain vierge recouvert d’herbe et présentant moins de turbulences au niveau du sol pour des images encore plus impressionnantes. Le bâtiment de catégorie 5 pourra accueillir une vingtaine de personnes. Il disposera d’un étage avec un toit ouvrant pour accéder à quatre télescopes. La salle du rez-de-chaussée permettra quant à elle de se regrouper et de pouvoir observer sur un écran de projection les images retransmises en à peine trente secondes. Un dispositif possible grâce au boîtier du conférencier fixé directement au télescope. « C’est un peu le clou du spectacle car les gens pourront repartir avec leurs images. L’avantage de l’appareil photo, c’est qu’il accumule la lumière, on peut distinguer plus de détails à l’œil », précise Philippe.

Nébuleuse des haltères
Nébuleuse des haltères Photo DR – Philippe Tosi

Et pour les personnes en situation de handicap notamment, le professionnel a déjà tout prévu : le télescope descendra directement à eux. Le public disposera en effet d’une plateforme d’observation de 25m² à l’extérieur du bâtiment avec des télescopes transportables.

Une future collaboration avec le CNRS de Grenoble

Cet engouement il n’est pas le seul à l’avoir, la mairie et les habitants ont hâte de voir ce bâtiment sortir de terre. « C’est un projet auquel personne n’avait pensé jusqu’à maintenant car ce n’était pas la culture du département, ici on est plutôt dans un coin sportif avec le ski, les randonnées, le VTT, le parapente. Moi ça fait plusieurs années que j’essaie d’implanter cette passion ici, et maintenant, on officialise la chose », souligne le responsable. L’observatoire devrait prendre forme d’ici deux ans. 

Même si Philippe s’est baladé un peu partout en Europe et même jusqu’en Norvège, aux îles Fortun, pour admirer les différents ciels, il n’a jamais eu envie de quitter définitivement cette vallée où il a toutes ses racines. Dans cette maison familiale, il dévoile ainsi ses télescopes fabriqués dans son atelier de Nimes. Il compte bien  créer un second atelier dans son nouvel observatoire, à l’abri des regards. Au total, il a fabriqué de ses mains 18 télescopes nécessitant pour chacun pas moins de huit mois de travail comme ce télescope Dobson qu’il embarque toujours avec lui. « C’est un instrument très vite monté et installé, ça a été conçu par John Dobson dans les années 80. La configuration optique est faite d’un miroir parabolique avec un faisceau replié. Un système conçu par Newton en 1654 et qui marche toujours ! « , dit-il en riant.

Tête de cheval
Tête de cheval Photo DR – Philippe Tosi
Coucher de lune depuis Goulier
Coucher de lune depuis Goulier Photo DR – Philippe Tosi

Éclipse totale solaire d’un million de degrés, extinction d’une étoile, nébuleuse en tête de cheval ou coucher de lune, Philippe en a pris plein la vue depuis toutes ces années mais peu importe, dès qu’il regarde les milliers de photos sur son ordinateur, ses yeux s’écarquillent. Il commente et retrace le spectacle 100% naturel qu’il vit tous les jours.

D’ailleurs, le conférencier va très prochainement travailler avec le Centre national de recherche scientifique (CNRS) de Grenoble qui propose un bulletin de météo solaire dans plusieurs pays d’Europe et d’Afrique. « L’objectif sera de faire des photos du soleil en haute résolution et de participer à cette prévention météo », se réjouit déjà le passionné. 

Pour en savoir plus et se renseigner sur les différentes cessions d’observation du ciel, rendez-vous sur le site internet de Philippe Tosi :  photoastro.com.

Les ours commencent leur hivernation dans les Pyrénées : quatre choses à savoir sur ce phénomène extraordinaire et mystérieux

un article très intéressantt

Les ours commencent leur hivernation dans les Pyrénées : quatre choses à savoir sur ce phénomène extraordinaire et mystérieux (francetvinfo.fr)

Publié le 03/11/2023 à 06h45

Écrit par Marie Joan

D’ici peu, les ours vont entrer dans une période qu’on appelle l’hivernation. Pour pallier le manque de nourriture pendant cette période, ils vont mettre leurs métabolismes sur pause avant de ressortir, le printemps suivant.

Dans quelques jours, les ours iront rejoindre leurs tanières pour sommeiller pendant plusieurs mois. Un phénomène qui s’inscrit dans le cycle du métabolisme des plantigrades. Il correspond bien souvent à la saison hivernale, durant laquelle la nourriture se fait plus rare pour ces animaux.

On vous explique quatre faits que vous ne connaissez peut-être pas sur cette période particulière pour les ours. Dans les Pyrénées françaises et espagnoles, ce sont environ 70 ours qui vont être concernés par cette pause hivernale.

Une période d’hyperphagie

Avant d’entrer dans cette période de « pause hivernale », durant laquelle ils ne vont pas ou presque pas s’alimenter, les ours cherchent de la nourriture en quantité. À la fin de l’été et au cours de l’automne, ils entrent dans un « état d’hyperphagie ».

Patrick Leyrissoux, coordinateur ours de l’association Ferus détaille :  » Ils vont manger beaucoup de fruits secs, des glands, des châtaignes, sur le moment et leur organisme va fabriquer de la graisse. Cela permet de leur constituer des stocks pour les mois à venir et de tenir jusqu’au printemps ».

Comme l’explique la fondation Oso Pardo, en Espagne, les ours raffolent tout particulièrement des faines, le fruit du hêtre. Ces fruits secs et oléagineux leur donnent des protéines. Le post Facebook mentionne que cette hyperphagie se caractérise visuellement par  » un aspect rebondi » des ours.

Hivernation et hibernation

S’ensuit pour les ours, la période d’hivernation, à ne pas confondre avec l’hibernation. Contrairement aux marmottes ou aux hérissons, les ours sont considérés comme des semi-hibernants, car ils n’entrent pas vraiment dans « un état léthargique » tout au long de l’hiver. Tout est une question « d’intensité« , explique Patrick Leyrissoux.

Pendant 5 à 7 mois, environ de novembre à mars, les ours vont hiverner dans un endroit qu’ils auront trouvé au préalable : une grotte, une tanière, ou des cavités rocheuses pour compenser le manque de nourriture.

Un métabolisme mis sur pause

Au cours de cette période, l’ours va mettre en sommeil son corps. Patrick Leyrissoux liste les changements sur son métabolisme : « son rythme cardiaque va diminuer, sa température corporelle aussi, il ne va plus s’alimenter et il y a un bouchon fécal qui va se former : il ne va plus uriner non plus, ni faire ses besoins pendant tout ce temps ».

L’animal va être dans une phase qui alterne sommeil et réveil, certains individus vont parfois même aller à l’extérieur quelques heures au cours d’une journée pour effectuer des petits déplacements. L’ours perd du poids pendant cette pause hivernale mais pas de masse musculaire, contrairement aux hommes ! Ce phénomène toujours inexpliqué intéresse largement les scientifiques qui l’étudient.

Cette découverte captive notamment les agences spatiales, car cela pourrait permettre aux cosmonautes de conserver leurs masses musculaires après un voyage dans l’espace.

L’arrivée des oursons

C’est aussi au cours de cette période d’hivernation que les oursons vont naître.  » La femelle seule dans sa tanière va leur donner naissance et leur donner du lait », complète Patrick Leyrissoux. Le cycle biologique de la femelle se coordonne avec l’hivernation.

La fécondation se produit en général à la fin du printemps, mai-juin. Dans sa continuité, un phénomène se met en place :  » la diapause », c’est-à-dire que le développement de l’embryon est mis sur pause. Au moment de la période d’hyperphagie et de la constitution des stocks de graisse, «  le développement de l’embryon peut redémarrer uniquement si la femelle a fait assez de réserve, si ce n’est pas le cas ça va se stopper et il n’y aura pas de naissances« , termine le coordinateur ours de Ferus.