Archives de catégorie : Histoire

Connaissez-vous toutes les rues de Gourbit ?

Du Moulin à la place.
La carrièro de Grill (grillon).
À droite sous l’école : la croix Petito.
La montée de l’école : impasse du Sarrat (colline peu élevée).
À droite : l’impasso du Sarrabot.
La Placo.

De la carrièro (à droite sur la place) vers le lavoir.
La Carrièro (rue fréquentée).
À gauche : Carrièro de Guillem.
À droite : le Répétit (roitelet).
À gauche : Les Goeilles (moutons).
À gauche : Le Barou (barreau, petite barre).
À droite direction église : le cimetière.
En direction du parking et lavoir : le chemin des Gours (eau, sources).

De la Carrière au chemin de la Freyte.
À droite : l’église de la Ste Trinité, le chemin Barry (rempart) au cime-tière.
À droite derrière le cimetière : le chemin de La Freyte.

Derrière l’église (à droite).
Le Saradail (petite crête au sommet d’une montagne).
Pour rejoindre le Répétit : Les Pourgerts (granges).

Sur la place direction Artax et le col menant à Lapège.
À gauche de la place : Le Traoucal.
À gauche du Traoucal : La Carrièro del Pount (le chemin du pont).
À gauche : impasse Naoudou.
À droite : Le Barou (barreau de bois).
Après le virage à gauche : le chemin menant au ruisseau le Riou et le calvaire.

En fin de route.
Au Cardet : une fourche
À droite : le chemin vers Artax
À gauche : celui menant au col de Lastris.

Les Quartiers en suivant depuis l’entrée du village.
Le Mouli (le moulin) – La Croix petito – les Pestiers (à gauche, côté ruisseau). – Les Pourgets (à gauche au virage avant la place) – Canteil (à droite avant la place) – Le Sarrat (au dessus) de l’école au derrière de l’église – Grill (à gauche au virage avant la place) – La Place – la Car-rière (toute la rue à droite de la place jusqu’à la rue en bas de l’église) – le Carrail (partie droite jusqu’au premier pont) – Roubi (du premier pont à la fin du chemin) – le Répétit (du deuxième pont à la fin du chemin) – Videt (à droite des Gours) Lacout – Gours (en fin de route le parking et le lavoir) – Le Saradeil (derrière l’église) – Le Traoucal (rue à gauche de la place vers Artax) – le Pas del Riou ( à gauche après le parking) – le vergé (terrain de boules) – en suivant Naoudou à gauche – le Barrou à droite – les Pla (les dernières maisons du village) – Cou-rounne (les granges).

L’annuaire touristique de l’Ariège en 1933 : 

Gourbit, nombre d’habitants : 288.

Depuis le pic de Pialou ou de celui des Trois Seigneurs, le panorama est splendide sur toutes les Pyrénées et même sur la plaine de Toulouse. Les étangs d’Estoug et de Blaoues, où la truite abonde, méritent d’être visités. Les sources sont d’une telle fraîcheur qu’il faut être prudent pour y boire tant l’eau est glacée. Tout le pays est grandiose, superbe dans sa beauté sauvage, bien faite pour attirer les touristes.

Moyen d’accès : chemin vicinal de Rabat à Gourbit, gare de Tarascon et le courrier Tarascon – Gourbit.

Principaux commerces et industries : les mines de fer de riche teneur.

Maire : Laguerre Paul. Adjoint : Cabibel Florentin – Curé : Pech.

Instituteur : M. Loubes – institutrice : Mme Loubes.

Garde champêtre : Papy Jean-Baptiste – Garde forestier : M. Canal – Afficheur : Papy Jean-Baptiste – Coiffeur : Estèbe Jean-Baptiste – Aubergiste : Soulié Anna – aubergiste et tabac : Cabibel Florentin – Épicier : Rouzoul Irénée, coopérative – Forgeron : Arabeyre Jules – Journaux : Rouzoul Joseph – Menuisier : Fournier François – Maçon charpentier : Ville Firmin – Meunier : Cabibel Florentin – scierie : Cabibel Florentin – Sage femme : Mme Claustre – Tailleur d’habits : Papy Jean-Baptiste.

Gourbit et son patrimoine agricole en 1834

Les terres labourables représentent 103 hectares 75.

Les prés : 87 hectares 20.

Les bois : 523 hectares 59.

Les pâtures : 395 hectares 88.

Les broussailles : 1 hectare 14.

Les granges : 2 hectares 82.

Les propriétés bâties représentent un revenu de 459 F et les non bâties de 4 369 F.

Nous trouvons également sur le document cadastral de 1834, 178 maisons et 2 moulins.

En 1846 : On compte 1 008 habitants alors qu’on n’en compte plus que 737 en 1856. En 10 ans, la commune aura perdu plus d’un quart de sa population. La baisse ralentit ensuite jusqu’en 1911 où l’on compte encore 556 habitants.

En 1896 : Gourbit comporte 183 maisons, 176 ménages pour 700 habitants. Un nombre important d’enfants venus pour une grande part de l’assistance publique. Trois instituteurs y exercent, ainsi qu’un curé pour le spirituel.

En 1921 : Gourbit aura perdu 38 % de sa population d’avant-guerre, pour atteindre les 346 habitants. Ensuite, la chute va être plus douce mais continue jusqu’en 1968 où l’on ne compte plus que 71 habitants. Après un léger sursaut en 1975 avec 87 habitants (uniquement au solde migratoire positif), la baisse reprend pour atteindre les 61 en 1999.

Connaissons un peu mieux le village de Gourbit

Approches historiques de Gourbit

Gourbit et son Étymologie

Gorgio : hauteur (Dauzat).

Gouro bouit : gouffre vide.

Gorbit (1238).

Gorbito (1272).

Gorbic (1401).

Gourbit et son histoire :

Peu de textes furent retrouvés sur le passé de Gourbit. Avant 1238, un écrit fait état d’un bail de la villa de Gourbit contre un ours bien portant.

Puis en 1272, lors d’un conflit entre le roi de France et le comte de Foix où il est fait mention de la vallée de Rabat avec la villa de Gorbito qui appartient aux comtes de Foix.

Lors d’un dénombrement du comté de Foix en 1390, « Gourbit » comporte 14 feux (ce qui ferait, si l’on applique la règle de Voltaire, 63 habitants). À noter qu’il y est fait mention d’un des 59 moulins du pays de Foix (appartenant à Mondoye de Vonc, seigneur de Capoulet et de Junac).

En 1450 : Gourbit appartient à la châtellenie de Quié et fait partie du consulat de Rabat lors de sa création. À partir du XVIe, son église en est une annexe.

Le 15 octobre 1801 (23 vendémiaire an X) : Gourbit passe du canton de Saurat à celui de Tarascon (Histariege.com), d’après les archives départementales.

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📆 24 juin 2023

Incendie à Gourbit en Août 1858

Pamiers
,
le 20 août 1858.
« Monsieur le Curé
,
« Jamais la voix du malheur, le cri de la détresse n’ont demandé en vain secours et assistance aux Fidèles si charitables du diocèse de Pamiers. Plusieurs fois ils ont secouru ,
jusqu’au-delà des mers, des cités et des peuples frappés par les fléaux. Le riche a transmis
ses largesses; l’ouvrier, le prix de ses labeurs ; la veuve , son obole ; et l’enfant, une part de ses petits trésors.
« Aujourd’hui Monsieur le Curé, c’est un malheur de famille qui nous a frappés ; les victimes doivent nous être deux fois chères. Les paroisses de Gourbit et d’Amplaing ont été le théâtre
d’affreux incendies : plus de 120 maisons ou granges ont été, dans ces deux paroisses ,
la proie des flammes. D’honnêtes cultivateurs ont perdu , en un jour , le fruit de leurs économies de plusieurs années; et, avec les provisions d’hiver, leurs moyens d’existence.
Il ne leur reste, hélas ! dd leurs demeures, que quelques pans de murs ébranlés par les flammes, et sur lesquels ne peut plus s’appuyer le toit paternel.  » Déjà M. le Préfet s’est adressé à MM. les Sous-Préfets et Maires du département, les exhortant à faire des quêtes en faveur
des victimes , mais ce sont là de ces malheurs que la charité publique , concertant ses moyens et unissant ces forces , peut seule soulager. « Gourbit et Amplaing ont poussé des cris d’alarme vers l’Eglise de Pamiers , leur Mère ; nous ne pouvions être insensibles à leurs supplications. Elles nous tendent la main comme des soeurs infortunées à des soeurs moins malheureuses; ce litre, qui nous fait plus vivement sentir leur douleur , leur donnera aussi un droit plus spécial à nos secours et à nos aumônes.
«Nous laissons à votre sagesse, M. le (Curé, de choisir les moyens de rendre ces aumônes plus abondantes; vous voudrez bien nous prévenir de ce qui aura été fait.
» Recevez , Monsieur le Curé l’assurance de notre affectueux dévouemant

Lettre dans le journal l’Ariégeois Samedi 28 août 1858

La souscription en faveur des incendiés de Gourbit et d’Amplaing a produit dans les communes désignées ci-après :
Perles , 3 hectolitres 1/2 de seigle.— Sorgeat, 4 hectolitres de seigle et 9 fr. en argent. —

Miglos, 9 hectolitres de seigle et 17 fr. en argent. — Laroque-sur-l’Hers, 102 fr. 20 c ,
22 chemises , 7 draps de lits , 3 napes , 4 essuie mains , 6 paqnels de filasse, 7 paires de chaussettes ,1 couvre-pieds, 1 écheveau de fil, 1 gilet de drap. Nous publierons les autres résultats de cette souscription au fur et à mesure qu’ils parviendront à notre connaissance.
— M. le président a remis à M. le Préfet au nom du tribunal de Foix, la somme de 50 fr. pour les incendiés de Gourbit et d’Amplaing.
— M. Ratisbonne, receveur général du Cher , dont le séjour dans l’Ariége, a été marqué par de nombreux actes de bienfaisance, a voulu apporter aussi sa part de secours aux malheureuses
victimes de Gourbit et d’Amplaing; il vient d’adresser à cet effet à M. le Préfet la somme de 100 fr.

La Courbière ou la Gourbière

Article paru dans le moniteur de l’Ariège du 30 juin 1901

Jusqu’ici nous admirions tout ce que l’œil peut découvrir de la belle vallée de Rabat, admiration hélas ! tempérée par le regret de ne pouvoir embrasser l’ensemble et de remonter, sous bois, jusqu’à

sa source (Etang bleu ou Blaou, cette rivière au cours mystérieux qui ne se révèle bien qu’aux approches de Gourbit, c’est-à-dire vers l’endroit où les ruisseaux de Gourbit et de Rabat, mêlant leurs

eaux, prennent le nom de Gourbière. J’écris à dessein « Gourbière » et non « Courbière » et je vais dire pourquoi : Si je cherche l’étymologie de « Gourbière » je trouve « Gourbit » et « ruisseau de Gourbit », tandis que si je cherche l’étymologie de Courbière, je ne trouve absolument rien, pas même « courbe », cette rivière n’étant pas plus sinueuse que da plupart des cours d’eau. J’ajouterai que sur la carte par département, Adolphe Joanne écrit « Gourbière». Pourquoi écrit-il « Gourbière » dans le

texte de son « Guide-Pyrénéen » et dans sa géographie de l’Ariège ? Ah ! l’on pourrait bien s’en tenir à « Rivière de Rabat » le seul nom que connaissent les habitants de cette vallée !

J’ai parlé de l’Etang bleu (ou Blaou) : qui ne se sent pris du désir de visiter une petite « Méditerrannée » au sommet de nos belles et chères montagnes ? Formons le projet de faire une si séduisante ascen-

sion et ajournons en la réalisation jusqu’à la fin de l’été, car il serait téméraire de l’entreprendre en dehors des mois d’août ou septembre. Je vous conseillerai, cher lecteur, si vous vous décidez à faire cette excursion, d’aller coucher à Rabat, la veille. Ce sera une excellente occasion pour admirer sa

belle église (xii* et xv° siècles) avec ses trois nefs et ses rétables, en particulier celui du Maître-Autel.

Après avoir visité l’église, si vous voulez, comme ne manquait jamais de le faire le héros chrétien qui fut le général de Sonis, rendre une visite au pasteur de la paroisse, entrez au presbytère. Vous trou-

verez là, parfaitement ingambe, une des victimes de Portet-Saint-Simon ; un prêtre pieux et zélé qui sera heureux de vous renseigner et peut-être de vous procurer des compagnons de route. Et s’il

peut vous accompagner jusqu’à la sortie du village, malgré vous, vous vous reporterez à plus d’un siècle en arrière, au temps où pour tous ses paroissiens lé curé était un père vénéré, un conseiller, une

providence. A chaque pas vous verrez les hommes se découvrir et, sur leurs portes, les femmes et les enfants se lever. Et M.le Curé avec son bon naturel et sa bienveillance répond à toutes ces attentions

par d’autres attentions.