Archives de catégorie : La vie à Gourbit

Gourbit 1945 – 1948

AVRIL 1945 : Maire : Galy Prosper. Adjoint : Laguerre Paul. Conseillers municipaux : Bardon Paul – Carbonne Henri – Lauriac Berthe – Estèbe Henri – Franc Joseph – Galy Toussaint – Builles Joseph – Pujol Marcel.

Le 26 février 1945 : le conseil municipal, réuni dans la salle de délibération, adresse au chef éminent du gouvernement provisoire de la République française, Monsieur le Général de Gaule, l’expression de son admiration pour l’œuvre qu’il a si magnifiquement entreprise. Le félicite chaleureusement d’avoir assuré à la France la sécurité dans l’avenir par la signature d’alliance Franco-soviétique et lui fait toute confiance pour mener à bien la libération définitive du pays et son relèvement par la réalisation des réformes profondes qui s’imposent. Le 5 août 1945, le conseil municipal, considérant que le monument aux morts à besoin d’être clôturé pour éviter sa dégradation, vote un crédit de 5 000 F. Demande à la Direction des Postes de l’installation d’une cabine téléphonique publique. Été caniculaire.

En 1946, Gourbit compte 149 habitants.

Le 8 janvier 1946 : création à Gourbit d’une caisse des écoles. Elle a pour but de faciliter la fréquentation scolaire par des récompenses aux élèves les plus appliqués et par des secours aux élèves indigents. Le 3 juin 1946,Le conseil, considérant que le plus rapproché des postes téléphoniques se trouvé à 3 km de la commune et que dans l’intérêt de la population l’installation d’une cabine est indispensable que M. Cassan titulaire d’un poste privé consent à résilier son abonnement en faveur de la commune, demande à M. le préfet de hâter cette installation en raison de l’approche de la période d’été. Le 15 novembre 1946, le conseil désigne une gérante pour la cabine téléphonique publique, Mme Estèbe Fernande épouse Franc 24 ans et M. Franc Jean pour le poste de distributeur de télégrammes. Hiver glacial.

Le 1 avril 1947 : suite au décès de Monsieur Rouzoul, M. Claustres Henri assurera le service de sonneur de cloches et remonteur de l’horloge. Le 8 mai 1947,avis à la population :le terrain des Gours est réservé aux jeux, à la promenade. Il est interdit de faire pacager ou stationner des animaux domestiques ou de basse-cour sur le terrain communal des Gours. Le garde champêtre est chargé de l’exécution. Été caniculaire.

OCTOBRE 1947 : Maire : Builles Joseph. Adjoint : Galy Toussaint.

Conseillers municipaux : Estèbe Henri Camille – Franc Joseph – Galy André – Franc Jean – Estèbe Jean – Lauriac Berthe– Pujol Marcel – Bardon Paul – Galy Prosper.

En 1947 : Le 19 décembre 1947, une battue en vue de la destruction des animaux nuisibles sera dirigée par M. Cabibel Maurice.

Le 15 décembre 1948 : le maire expose au conseil que M. Cabibel, aubergiste du village, lui a fait part de son intention d’assurer un service de transport public par automobile entre Gourbit et Tarascon et demande l’accord. Considérant qu’il est de toute nécessité qu’un service à des prix moins onéreux que le taxi de Tarascon donne à l’unanimité son avis favorable.

Eglise de la Sainte-Trinité dans le village de Gourbit

Soutenez la restauration d’une église ariégeoise dans la Vallée de la Courbière

EGLISE DE LA SAINTE-TRINITE – GOURBIT (fondation-patrimoine.org)

Le projet : une restauration de la toiture et des maçonneries

Le plan de l’église est classique, la nef est dotée de deux bas-côtés présentant chacun deux travées. La façade occidentale est dotée d’un clocher-mur à fronton galbé à trois ouvertures, estimé du XVIIe siècle.

Les aléas du temps ont causés d’importantes dégradations, telles que de nombreuses infiltrations d’eau notamment au niveau du collatéral nord.

Une réfection totale de la toiture en ardoise ainsi que des murs intérieurs et plafond font l’objet de ce programme de travaux. De plus, afin d’éviter de nouveaux dégâts, les chéneaux et les gouttières doivent également être remplacés.

Le lieu et son histoire : témoin d’un riche passé

Sous le vocable de la Sainte Trinité, l’église du village ariégeois de Gourbit située sur un petit promontoire dans la vallée de la Courbière. Grâce à un legs du sieur Corbeyran 1er de Foix-Rabat, l’édifice est identifiée en octobre 1402 mais ses origines sont bien plus anciennes. Jusqu’à la Révolution, Gourbit est un vicariat sous la juridiction du curé de Rabat les Trois Seigneurs.

La mobilisation : une commune et une association mobilisée pour la sauvegarde de son patrimoine

Outre sa vocation religieuse, l’église de Gourbit accueille également des manifestations culturelles et participe chaque année aux Journées Européennes du Patrimoine. De plus, l’association partenaire des Amis de la Vallée de la Courbière organise des circuits-conférences sur le patrimoine sacré local.

Grâce à vos dons, vous permettrez de sauver ce patrimoine religieux ariégeois.

Tout donateur sera invité à participer aux manifestations organisées autour de ce projet de restauration, par la Commune et/ou l’association partenaire.

Ce qui nous lie tous, c’est l’amour de nos montagnes » : chasseurs et randonneurs de l’Ariège signent une convention

https://www.ladepeche.fr/2023/12/11/ce-qui-nous-lie-tous-cest-lamour-de-nos-montagnes-chasseurs-et-randonneurs-de-lariege-signent-une-convention-main-dans-la-main-11628743.php

Romain Agard

Mardi 5 décembre 2023 en fin d’après-midi, le comité départemental de la randonnée pédestre de l’Ariège avec son président Jean-Claude Elminger et la fédération départementale des chasseurs représentée par son président Jean-Luc Fernandez, ont signé une convention de partenariat afin d’intensifier les échanges entre les deux entités et partager au mieux le territoire au siège de la fédération des chasseurs. Cette convention de partenariat est une déclinaison de la convention nationale signée entre les deux fédérations.

« S’il y a autant de monde qui veut découvrir nos montagnes, c’est que l’on n’a pas été si mauvais. On accueille beaucoup de monde mais tous ne sont pas au courant des gestes à adopter. Je n’oblige personne à aimer la chasse, mais cette convention permettra de pouvoir se parler, de s’expliquer et de se comprendre », indique Jean-Luc Fernandez, président de la fédération des chasseurs de l’Ariège.

Les objectifs de cette opération sont clairs : mettre en cohérence la démarche du travailler ensemble, autour d’une volonté commune « vivons ensemble dans la nature », favoriser la recherche de complémentarités dans les missions respectives des deux structures, donner une lisibilité et une transparence dans la vocation de chaque structure et valoriser le travail respectif assumé des deux entités.

« Favoriser les rencontres et chercher des solutions ensemble »

Ce sont donc deux fédérations plus que jamais engagées en faveur de la biodiversité et au chevet des espaces naturels ariégeois qui font un pas en avant. De quoi formaliser leur relation.

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« La chasse est un acteur incontournable. Rien ne se fera sans nous dans le département, mais on peut discuter avec tous. Certains randonneurs n’ont pas tous les codes. Vous pouvez compter sur la fédération pour se livrer pleinement dans ce partenariat, que j’espère riche », ajoute Jean-Luc Fernandez.

Cette convention est aussi le résultat d’une volonté de rapprochement et d’échanges entre ces deux structures. Le comité départemental de randonnée pédestre s’est notamment prononcé contre la proposition de « journée sans chasse ».

« Ce qui nous lie tous, c’est l’amour de nos montagnes. Or petit à petit, ces deux mondes se sont séparés, ne se parlent plus et ne se connaissent pas. Le but de la convention est de favoriser les rencontres et chercher des solutions ensemble pour harmoniser l’utilisation de cet espace naturel », assure Jean-Claude Elminger, se rappelant son enfance, quand les chasseurs étaient les premiers randonneurs.

Des actions communes vont voir le jour

Dans le département, cette convention se traduira en de nombreuses actions et pistes de réflexions. Invitations réciproques aux assemblées générales, organisation de rencontres et d’échanges, valoriser des opérations en commun, développer la connaissance réciproque du fonctionnement des deux structures y compris auprès des adhérents (journées informations, interventions, etc.), ou encore solliciter de façon conjointe des réflexions ou actions auprès des administrations ou collectivités en charge des sentiers.

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« C’est un pas énorme. Je félicite ces deux parties pour avoir signé cette convention. C’est une avancée significative et un premier pas. Maintenant il faut que les mentalités évoluent à long terme. Il y a un respect à avoir, la nature est à tout le monde. Je crois qu’il faut apprendre à vivre ensemble et on vous accompagnera », conclut avec ambition Jean-Paul Ferré, premier vice-président du conseil départemental. « Les chasseurs s’engagent aussi pour l’entretien des chemins, pour en ouvrir et pour aider les communes. Cela bénéficie à tout le monde. Les chasseurs s’investissent également toute l’année pour entretenir la biodiversité, en faveur de l’environnement, notamment en lien avec le parc naturel régional (PNR) de l’Ariège », ajoute avec fierté Jean-Luc Fernandez.

Le comité ariégeois de randonnée pédestre produit également son guide « Réussir sa randonnée », comme une charte des bonnes pratiques à tenir sur les sentiers ariégeois. Environ 5000 exemplaires sont produits chaque année. Cette convention marque une première étape de franchie.