Archives de catégorie : La vie à Gourbit

Le Trail du pic des 3 seigneurs

Trail du Pic des Trois Seigneurs

 

Dimanche 9 juillet 2023

7km, 11km, 35km

Vous avez été nombreux à nous demander de remonter à ce sommet emblématique, aussi nous vous avons concocté un nouveau tracé qui vous emmènera sur les crêtes et toucher la croix à 2199m. Un nouveau parcours typé skyrace montagne de 35 km pour 2200 d+ qui vous emmènera jusqu’à l’étang d’Artax puis aux sommets du Bassibié, du Pioulou, du pic de Crède puis enfin les 3 seigneurs. Une trace sur les crêtes, en toute sécurité, où il faudra avoir du cœur et des cuisses.

Pour les amateurs de vitesse, il y aura également un parcours de 7 km autour des anciennes mines de Banat, et pour les habitués du trail de la Courbière, un nouveau parcours de 11 km qui grimpera jusqu’au sommet de vente Farine et ses points de vue imprenables sur les sommets.

Le parcours de 7 km peut également se parcourir en randonnée ou canicross, chacun son rythme et chacun son plaisir.

N’hésitez pas à partager avec vos amis et partenaires de courses, on vous attend sur nos chemins et autour de la buvette et du repas d’après course le 9 juillet.

INSCRIPTIONS pour devenir un.e seigneur.esse
👉👑https://chrono-start.com/events/trail-de-la-courbiere-703/ 

Vo

Artahe est de retour

Pour ceux qui ne connaissent pas Artahe, il s’agit du Dieu-Ours adoré il y a des siècles dans les Pyrénées. Et qui est le personnage principal d’un de mes romans

R.01 Artahe – Philippe Laguerre-Ward (noirduo.fr)

Donc l’ours est toujours un sujet très sensible et voilà qu’un ours roderait pas très loin de Gourbit

ur sa page Facebook, jeudi dernier, l’Association de sauvegarde du patrimoine Ariège Pyrénées (Aspap) s’est inquiétée de la présence d’empreintes d’ours à 200 mètres du village de Lapège.

Tous les ans, à la fin du printemps, c’est un nouveau chapitre de la série qui recommence. À l’approche de la montée en estive des troupeaux, l’ours est dans toutes les conversations et dans toutes les têtes des éleveurs. Le premier épisode de cette saison 2023 est évidemment l’attaque par l’association One Voice de l’arrêté ministériel encadrant l’effarouchement des ursidés devant le Conseil d’État, mercredi 25 avril. En général, le texte permet ensuite à la préfecture de l’Ariège de produire des arrêtés préfectoraux pour encadrer la pratique au niveau local. L’an passé, One Voice l’avait contesté à trois reprises devant le tribunal administratif de Toulouse. Et avait obtenu gain de cause les trois fois.

En cette fin du mois de mai, l’Association de sauvegarde du patrimoine Ariège-Pyrénées (Aspap) souhaite alerter sur la présence de plus en plus proche des habitations de l’ours. Ainsi, le 16 mai dernier, des empreintes « d’un ours de très forte corpulence » ont été « signalées à 200 mètres du village de Lapège, dans la vallée du Vicdessos, à 5 kilomètres à peine de Tarascon-sur-Ariège », indique la publication.

Interrogée par nos confrères de France 3 Occitanie, Sabine Matraire, présidente de l’Adet, pays de l’ours, n’est ni étonnée, ni inquiète. « L’ours s’approche des habitations la nuit, en l’absence de toute présence humaine. S’il voit quelqu’un, il fuit. D’ailleurs on a trouvé des empreintes mais personne n’a vu l’ours », explique-t-elle. Pas sûr que cela rassure les habitants concernés.

L’ours en Ariège

ladepeche.fr

Ours dans le Couserans : les élus de l’Ariège exhortent l’État à « respecter ses engagements »

Dorian Vidal

la dépeche : https://www.ladepeche.fr/2023/05/19/ours-dans-le-couserans-les-elus-de-lariege-exhortent-letat-a-respecter-ses-engagements-11206120.php


Plusieurs élus se sont réunis ce vendredi 19 mai 2023 pour faire le point sur l’épineuse question de l’ours en Ariège. Ayant le sentiment de ne pas être entendus, ils souhaitent que les engagements pris par l’État soient respectés.

Le cadre de la conférence de presse est quelque peu insolite. Dans un modeste gîte de Castelnau-Durban, commune du Couserans, plusieurs élus de l’Ariège sont réunis ce vendredi 19 mai 2023. Un chien noir slalome entre les chaises. Chaque invité affiche un sourire.

Mais une fois entré dans le vif du sujet, les visages se ferment. Les acteurs locaux et parlementaires présents sont mécontents. Enfin, surtout déçus. Le 27 octobre 2022, une délégation ariégeoise s’était rendue à Paris afin d’évoquer la question de l’ours dans les Pyrénées et la forte présence de l’animal en Couserans, sujet sensible s’il en est. 

A lire aussi : Ariège : sur l’ours, une réunion au ministère « d’une grande qualité » pour les uns, « mitigée » pour les autres

Christine Téqui, présidente du conseil départemental, faisait partie du groupe reçu par le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, et deux secrétaires d’État chargés de la Ruralité et de l’Écologie : « Quand on est allés là-bas, on a entendu des mots. Ces mots ont une importance et engagent l’État. »

Avec Laurent Panifous et Martine Froger, députés, Alain Servat président de la fédération pastorale de l’Ariège, ainsi qu’Elodie Amilhat, élue à la chambre d’agriculture, elle affiche aujourd’hui sa contrariété par rapport aux suites de la réunion ministérielle, lors de laquelle Marc Fesneau avait assuré vouloir accorder le « politiquement tenable » et le « juridiquement solide », tout en travaillant sur la réglementation nationale et européenne. 

« Compter pour soulager »

« Aujourd’hui, six mois après, quel est le constat ? Rien. C’est le néant. Donc on dit que l’État doit passer de l’hibernation à l’action. » Pour les élus présents en ce jour de pont de l’Ascension, les 3 millions d’euros octroyés en faveur des moyens de protection dans le massif des Pyrénées ne constituent pas une réponse, face aux conséquences de la présence de l’animal pour le pastoralisme, l’économie et le tourisme.

A lire aussi : Ariège : l’Etat conforte les mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées

Selon eux, les engagements pris au cours de l’automne dernier n’ont pas été respectés. L’un d’eux concerne le comptage du nombre d’ours vivant sur le territoire, réalisé au niveau pyrénéen par l’OFB (office français de la biodiversité), alors que les politiques ariégeois exigent une étude centrée sur le Couserans.

« Quatre-vingts ours dans toutes les Pyrénées, c’est une chose. Mais soixante dans le Couserans, c’en est une autre. Le gouvernement a essayé de ramener ce sujet à l’échelle des Pyrénées. Il n’est pas question de se laisser endormir », tonne Laurent Panifous. L’idée est la suivante : « compter pour soulager », en prenant les mesures qui s’imposent en fonction du résultat.  

« On va vers une catastrophe »

Récemment élue dans la première circonscription, Martine Froger souligne ainsi un « besoin de réponse urgent » : « Car sinon, rien ne va s’arranger et on va vers une catastrophe […] Cela traîne, jusqu’au jour où il y aura un accident. »

La visite de Marc Fesneau en Ariège, le 17 avril 2023, est en cela jugée décevante. « On a longtemps échangé sur ces thématiques. Monsieur le ministre était parti en disant s’engager à donner une réponse sous quinze jours. Or, un mois a passé, et on n’a pas eu de vraie réponse », pointe Elodie Amilhat, le courrier reçu étant jugé insatisfaisant, 

Souhaitée par la secrétaire d’État à la Ruralité le 27 octobre, puis transmise fin janvier à Paris, la proposition de pacte d’engagement entre l’Ariège et l’État est également restée sans réponse. Les représentants ariégeois souhaitent travailler sur ce point.

Laurent Panifous, lui, sort les griffes : « Quand vous avez un territoire qui vient porter une parole apaisée, mais déterminée, c’est extrêmement décevant et pas très sérieux […] Tout est fait pour qu’il y ait un développement de l’ours. Nous, on demande que soit mise en place une forme de régulation. Si l’objectif est le réensauvagement des Pyrénées, qu’on nous le dise. » 

« Mettre les panneaux, c’est reconnaître qu’il y a danger »

À l’approche du début de la saison estivale, Alain Servat est inquiet. Depuis la réunion ministérielle d’octobre dernier, le président de la fédération pastorale attendait des actions concrètes de la part du gouvernement : « On est à la veille des montées dans les estives. Rien n’a été fait. Ils ont juste annoncé trois millions d’euros pour le pastoralisme. Mais ce n’est pas une réponse. »

Dans un passé proche, il a compté 13 ours sur la seule commune d’Ustou, village dont il est maire. Comme c’est le cas depuis plusieurs années, des acteurs du milieu agricole pourraient subir les conséquences de cette importante population, et des potentielles attaques qu’elle implique.

« On est modéré. Mais il y a des bergers et des éleveurs qui sont confrontés à la prédation tous les jours. On sent que ça bout », lâche-t-il.

Le député Panifous assure d’ailleurs : « Au mois d’octobre, on était monté pour anticiper. Il était dit que les choses devaient être faites avant la montée dans les estives… »

D’après les élus présents ce vendredi, l’arrêté ministériel pris le 4 mai sera insuffisant, en plus d’être « probablement cassé par la justice administrative ». L’impact sur le tourisme est également évoqué. « Mettre les panneaux, c’est reconnaître qu’il y a danger », souffle ainsi Christine Téqui. 

Martine Froger, quant à elle, a « bien peur que les touristes n’arrivent pas pour randonner dans le Couserans ».